Levés 6h, vamos a ver las lineas nazca (ouai à force on devient bilingue en espagnol ;)) En cours de chemin vers l'aéroport, notre guide taxi nous fait monter sur un miradores afin de voir el arboles (l'arbre) tracé par les incas, ainsi que les lignes droites parcourant des dizaines de km, et restant droites, on ne sait par quel miracle. Nous montons ensuite dans un petit avion, afin d'observer de plus haut ces fameuses lignes qui ont tant fait travailler Maria Reich. Le vol est, disons... très très difficile à vivre... il nous faudra la journée pour nous remettre du mal au coeur. Soit, ces lignes sont incroyables et énigmatiques.

Le soir même, départ pour Arequipa. Très belle ville et très beaux musées nous apprenant beaucoup sur la civilisation incas, notamment sur les sacrifices d'enfants de nobles réalisés sur les sommets des volcans.

Vendredi, nous prenons un bus pour Chivay. Les panoramas sont incroyables (et ultra arides) avec de nombreux troupeaux de lamas, vigognes, alpagas (on a envie de les prendre dans nos bras, mais bon, ils crachent aussi, comme les lamas). On passe par le sommet Patapampa à 4800m (merci les bonbons de coca pour tenir). Arrivés à Chivay, petite détente dans les eaux chaudes thermales.

Samedi, ballade en bus le long du canyon de la colca, troisième canyon le plus profond du monde. Au bout du canyon, nous avons la chance de pouvoir observer de très près une dizaine de condors (les vautours péruviens). Paysages grandioses, vertiges et cactus à gogo. Départ pour Puno (3800m), le trajet en bus nous en met aussi plein les yeux. On se prend même la neige sur le nez ! C'est d'ailleurs assez marrant de voir des lamas avec de la neige sur le dos :)

Dimanche, ballade sur le lac Titicaca (lac navigable le plus haut du monde) et sur les îles Ujos : des îles artificielles, faites de boue et de roseaux. Ensuite retour sur Puno : magasins artisanaux pour mon plus grand plaisir (et pour le plus grand malheur de Thomas) et enfin grimpette à pied jusqu'au miradores (200m de dénivelés, plus de souffle en arrivant). Après l'effort, le réconfort : petit verre de vin péruvien, à faire pâlir de jalousie nos bons vignobles français.